L'ARMéNIE

En Arménie, comme dans la plupart des pays de l’ex bloc soviétique, c’est par le biais de l’écologie que se sont exprimés les premiers mouvements de contestation d’un système communiste fragilisé par la perestroïka et la glasnost. Les premières manifestations dénonçaient en 1987 les menaces que faisait peser la pollution sur la survie physique du peuple arménien.

Depuis, le blocus de l’Azerbaïdjan et de la Turquie portant entre autre sur l’approvisionnement en énergie, a largement contribué à la dégradation de la situation. Pour subvenir aux besoins en chauffage, il a été de règle d’abattre les forêts à grande échelle. Les hivers de 1991-92, de 1992-93, et de 1993-94 ont été marqués par un manque cruel d’énergie. L’électricité ne fonctionnait que quelques heures par jour.
Pour remédier à cette crise énergétique grave, le gouvernement a proposé en 1993 la réouverture de la centrale nucléaire de Metsamor, fermée depuis le tremblement de terre de 1988, centrale construite sur le modèle de celle de Tchernobyl.

Aujourd’hui encore,  la question de l’environnement divise la société et les scientifiques. D’un côté ceux qui craignent  » les bombes à retardement environnementales  » et ceux qui considèrent que la relance économique n’a pas de prix.
Toutefois, tout le monde est d’accord pour sauver leur principale réserve d’eau douce, leur mer intérieure surnommée la Perle d’Arménie.

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